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10 ans après Fukushima, le Japon tente de tourner la page

Il y a 10 ans, le 11 mars, un séisme a provoqué plusieurs explosions et la fonte de trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, qui était à ce moment l’une des plus importante du monde.

Une centrale nucléaire toujours à l’arrêt

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9, ainsi qu’un tsunami ont touché le Japon. Ils ont engendré l’une des plus grosse catastrophes nucléaires de l’ère industrielle, à Fukushima. Dix ans après cet événement catastrophique, la centrale est toujours à l’arrêt. Les trois réacteurs sont à l’arrêt, et les opérations de décontamination sont toujours en cours.

Des réfugiés qui peine à retrouver une vie normale

Parmi les 160.000 réfugiés déclarés, tous n’ont pas encore retrouvé une vie normale. Beaucoup ont été relogé à la suite de l’accident dans des logements vacants, ou construits en urgence. Cela a été pour eux le début d’un déclassement social qui a duré quelques années après la catastrophe nucléaire.

Dès 2014, le gouvernement japonais a rouvert petit à petit les zones évacuées. En aout 2019, seuls 35% des réfugiés étaient retourné dans les onze communes évacuées en 2011. Certains n’ont plus confiance au gouvernement japonais, et d’autres ont tout simplement fait leur vie ailleurs.

Le Japon souhaite relancer son nucléaire

Le gouvernement japonais souhaite que les Jeux Olympiques de 2021 permettent de tourner la page de cet accident nucléaire. « Fukushima est sous contrôle », avait par ailleurs informé Premier ministre dès 2013.

A l’automne 2020, neuf réacteurs nucléaires sur cinquante ont été autorisé à redémarrer. Bien que leur absence n’ait présenté aucune gène pour le Japon, les autorités justifient leur redémarrage par la volonté de diminuer l’émissions de carbone dans le pays.

Cependant, l’ancien chef du gouvernement qui s’est joint aux anti-nucléaire désapprouve leur réouverture.

« Nous n’avons eu aucun black-out lorsqu’elles étaient à l’arrêt : cela prouve bien que l’on peut s’en passer« .

Le premier ministre de mars 2011, Naoto Kan, milite aussi contre le nucléaire au Japon.   » A Tchernobyl, certains débris sont contaminés pour 100 ans. À Fukushima, la composition de notre sol ne nous permet pas de les enterrer : comment va-t-on traiter cela ? « , s’inquiète-il.