Comment se former pour devenir entrepreneur ?
D’après une étude du média ADN de l’entrepreneur, 90 % des start-upers Français sont issus d’une école de commerce ou d’ingénieur, alors que 56 % des dirigeants de sociétés opinent qu’une formation universitaire est un atout indéniable pour un entrepreneur. Mais alors, pour quelles études opter si l’on souhaite devenir un entrepreneur gagnant ?
Les grandes écoles
Les universités, les grandes écoles ainsi que les écoles d’ingénieurs offrent de nombreuses formations qualitatives. Les diplômés de Bac + 3 jusqu’à Bac + 5, possibles futurs chefs d’entreprises, s’initient au management d’équipe, à la construction d’un business plan, à la gestion d’un budget, etc. Un enseignement complet qui les prépare à l’entrepreneuriat. En tête de liste des grandes écoles on retrouve HEC et l’ESSEC. Ces prestigieuses écoles proposent des Bachelor d’une ou trois années. Certains cursus, tel que ceux proposés par l’IFAG demandent même aux jeunes diplômés de déjà disposer d’un plan de création d’entreprise. L’université Paris Dauphine accueille aussi les futurs entrepreneurs. Une pédagogie innovante et interactive est proposée dans son master Entrepreneuriat & Projets Innovants : séminaires, conférences, échanges avec des écoles d’ingénieurs, etc. L’institut PGE-PGO propose, quant à lui, des classes de préparations d’entrées aux grandes écoles.
Être à la fois étudiant et entrepreneur
Si vous êtes jeune diplômé ou encore étudiant souhaitant vous lancer dans la voie de l’entrepreneuriat, le statut national d’étudiant-entrepreneur peut vous intéresser. Ce profil permet de conduire un projet d’entreprise avec une sécurité et une visibilité maximales. La seule condition requise pour y prétendre est d’avoir obtenu le baccalauréat ou son équivalence en niveau. Il s’agit d’un statut permettant aux étudiants de corréler leurs études avec un projet d’activités en leurs offrants notamment des aménagements dans leur emploi du temps assorti de crédits ECTS ainsi que la possibilité de substituer le stage en entreprise par le travail sur leur projet. Cet accélérateur de programme offre aussi aux étudiants un accompagnement personnalisé, un accompagnement à la recherche de financement, une mise en réseau, ainsi qu’un accès au coworking du PEPITE (Pôle Étudiant Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat). Enfin, ce statut offre la capacité de signer un CAPE (Contrat d’Appui aux Projets d’Entreprises) et d’obtenir un diplôme.
Les diplômes font-ils le bon entrepreneur ?
Devenir entrepreneur devient souvent une évidence et pour certains, un diplôme n’est qu’une option supplémentaire. Toujours selon l’étude citée précédemment, 37 % des entrepreneurs Français, ne trouvant pas d’emploi à leur convenance, ont décidé de lancer leur entreprise. Avec un marché du travail frileux et un chômage en augmentation, certains jeunes diplômés prennent l’initiative de créer leur propre emploi. De nombreux entrepreneurs ont appris leur métier jour après jour. En France, en 2013, 12 % des entrepreneurs ne possédaient aucun diplôme, alors que 46 % des dirigeants étaient détenteurs d’un simple bac pro, bac, BEP, CAP ou BEPC.
En conclusion, être un entrepreneur à succès, c’est disposer de certaines qualités fondamentales :
- Faculté d’adaptation : savoir affronter les aléas de la vie quotidienne, savoir donner des solutions aux problèmes de ses clients et savoir faire face à une conjoncture peu stable ;
- Gestion du temps : la maîtrise des délais est essentielle ;
- Créativité : l’innovation est capitale pour pouvoir répondre aux attentes des clients ;
- Prise de risque : savoir rebondir sans avoir peur de l’échec ;
- Avoir de l’ambition : c’est le moteur principal de la détermination.
