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Covid 19 et tourisme en France, l’heure du 1er bilan

Alors que le mois d’août touche à sa fin, les premiers bilans de fréquentation touristiques commencent à être édité.
La catastrophe tant redoutée n’a visiblement pas eu lieu, la majorité des professionnels du tourisme déclarant la saison  » moins pire » que prévue, mais loin d’être une bonne année.

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Une saison loin d’être si mauvaise

Pourtant cette région de France tirent leur épingle du jeu et l’on entend même parler, en certains lieux, d’année faste, exceptionnelle voir record !
Ce sera sans aucun doute le cas pour la Bretagne et certaines villes ou villages de la péninsule bretonne. Sans doute va-t-on aussi trouver des chiffres de fréquentation remarquables dans des zones rurales peu habituées à recevoir autant d’urbains à la recherche de vert et de grand air.

Des régions plus habituées à recevoir du tourisme de masse comme le Sud Est, l’Aquitaine, la côte Atlantique et même la montagne, devrait présenter des scores mitigés mais globalement bons.

Dans tous ces chiffres et moyennes, il faudra sans doute tempérer par activité. Au sein même des hébergeurs par exemple, de grandes disparités semblent apparaître entre hôtel, camping, résidence, location chez l’habitant etc…

Paris Marseille, le très grand écart

Les deux régions viennent de communiquer un premier bilan de fréquentation pour les deux mois d’été. Et le contraste est frappant encore la cité phocéenne annonçant une forte hausse de la fréquentation touristique ( à mettre en relation avec le taux de propagation du virus et les récentes mesures comme le port du masque obligatoire à Marseille ?) et la capitale de la première destination mondiale de tourisme, qui communique sur une année catastrophique.

Paris en berne

Paris accueille chaque année près de 50 millions de visiteurs, en tourisme de loisirs ou tourisme d’affaire. A ce jour, les projections positives peinent à espérer 20 millions de touristes pour 2020.
Face à cette crise sans précédent, les syndicats hôteliers rappellent qu’une chambre d’hôtel sur deux est actuellement fermée à Paris, et que le taux d’occupation des résistants est d’environ 30 % !
Il en est de même pour les monuments parisiens. Les grands musées, la Tour Eiffel, les châteaux connaissent eux aussi des fréquentations en berne. Pas de touristes étrangers, une météo caniculaire favorisant les destinations bord de mer et un vrai besoin d’espace pour les touristes français post confinement explique cette abandon de la capitale.

Marseille sous le soleil

C’est tout le contraire pour la seconde ville de France. Marseille et sa région ont su afficher leurs charmes et attirer des visiteurs nationaux, bien plus qu’à l’accoutumée.
En juillet août, les hôtels marseillais affichent des taux de fréquentation supérieurs à 90 % ! Les musées, les lieux de cultures, les commerces, les activités de loisirs profitent bien sûr de cette fréquentation touristique remarquables et prévoient tous une année « exceptionnelle » dans le bon sens du terme cette fois.

L’arrière saison, le juge de paix

Dans le sud, on attend l’arrière saison avec impatience mais aussi crainte. Les récentes mesures ( masque obligatoire à Marseille comme à Paris) devrait mettre un coup de frein à l’embellie marseillaise. Pour Paris, les professionnels du tourisme ne se font plus guère d’illusion, n’espérant plus qu’une légère reprise du tourisme d’affaire.

Pour d’autres régions habituées à communiquer sur le fameux été indien comme la région Provence Alpes Côte d’Azur ( plus large de Marseille) ou la Corse, les mois de septembre et octobre pourraient faire passer la saison de mauvaise/moyenne à acceptable voire plutôt bonne, si la météo le permet mais surtout si la deuxième vague tant crainte ne viens pas noyer les espoirs touristiques restants.