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Europol alerte sur la vente illégale de test PCR négatifs.

Une nouvelle pratique a été observée ces dernières semaines en Europe. Des tests PCR négatifs sont vendus illégalement afin de permettre aux voyageurs de se déplacer.

Sommaire

Les mesures de déplacements

Lors de sa dernière allocution, Jean Castex a déclaré de nouvelles mesures afin de faire face à la pandémie de la Covid-19. Depuis dimanche dernier, les voyages vers ou depuis les pays Européens et les territoires ultramarins sont interdits. Seuls les cas de motifs impérieux permettent de se déplacer. Pour se faire, il faut se munir d’un test PCR négatif daté de moins de 72 heures. Si certains le font volontiers, d’autres en fabriquent des faux. Une pratique qui interpelle la police Européenne, qui met tout en œuvre pour les sanctionner.

Une vente de tests PCR négatifs sur internet

La vente de test PCR négatifs se fait principalement sur internet. Des comptes sur les réseaux sociaux sont crées pour ce nouveau business illégal. Des utilisateurs de Snapchat proposent de réaliser ces tests contre rémunération.

Une pratique illégale qui inquiète les autorités en cette période où les variants de la Covid-19 circulent activement sur les territoires Européens.

Une falsification difficile a détecter

La véracité de ces documents sont difficilement repérables à l’œil nu. En effet, ils ne sont pas des documents administratifs, dont l’authenticité peut être vérifiée à l’aide de lumière ultraviolette. Les tests PCR sont très facile à détourner. Les nouvelles technologies, et plus particulièrement les logiciels de retouches permettent de retrouver un résultat très naturel. Une méthode qui rend donc difficile pour la police et les compagnies aériennes de repérer les coupables de ce délit.

De plus, le flux important de passagers rendent leur détection encore plus compliquée. La police nationale affirme qu’il est «difficile de mener dans le flux dense des arrivées de passager».

Des arrestations en Europe

Malgré la difficulté de repérer l’authenticité des tests PCR, Europol a réussi a retrouver certains de ces trafiquants. Au début novembre, la police avait arrêté 7 personnes suspectées d’avoir recours à cette pratique. Ils auraient réutilisés un nom de laboratoire existant, en les vendant pour un prix allant de 150 à 300 euros.

Europol alerte sur cette pratique, qui « confirme que des criminels, qu’il s’agisse de groupes du crime organisé ou d’escrocs individuels, saisissent l’occasion dès qu’elle apparaît ».

La police rassure tout de même sur le fait que ces pratiques sont rares, et le risque de fraude minimal.

Une amende élevée

La falsification de test PCR négatifs est un délit lourdement sanctionnés par la loi. En effet, selon l’article 441-1, présenter un test PCR négatif falsifié est passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende.