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Paris sera toujours Paris pour les touristes

Les chiffres de la fréquentation touristique du premier semestre 2019 viennent d’être révélés et la destination Paris est toujours plébiscitée. Malgré le mouvement des « gilets jaunes » le nombre de touristes n’a quasiment pas baissé sur ce début d’année. D’après les données de chiffres de nuitées hôtelières, comparée à la même période, la baisse ne serait que de 0,1% avec plus de 17 millions d’arrivées ce qui est donc très proche des records de l’année passée.

Bien sûr, les mouvements sociaux ont plus impacté le premier trimestre 2019 ( janvier à mars) mais les chiffres sont repartis très fortement à la hausse, boosté par des événements comme la coupe du monde de football féminin.

Moins d’étrangers mais plus de français.

Les touristes à Paris

La légère baisse enregistrée est surtout liée au ralentissement de la fréquentation des étrangers ( -0,5%) en partie compensée par l’augmentation de la fréquentation des touristes français.
Ce sont toujours les américains qui sont les plus nombreux à visiter la capitale française, à la recherche d’un passé historique et culturel d’une richesse incomparable. Les anglais, quoique moins nombreux cette année, restent la deuxième origine des visiteurs étrangers de la capitale.
Le premier semestre 2019 note aussi un léger fléchissement du nombre de visiteurs chinois, en relation avec les doutes sur l’économie du pays du soleil levant.

Des revenus générés assez stables

Selon le site capital.fr, les recettes touristiques du premier semestre 2019 seraient de 9,8 milliards d’euros, en léger recul de 92 millions d’euros. Mais l’été pourrait venir très largement renverser cette très légère baisse et faire de l’année 2019 un nouveau record.

Le sud n’est pas à la fête

Toutes les régions ne sont pas loties à la même enseigne. En effet, en cette fin août, les destinations du sud de la France font grises mines et espèrent encore une « belle fin de saison » pour sauver ce qui peut l’être. La Corse ou l’Hérault sont les régions affichant le plus grand pessimisme sur le bilan à venir pour l’été 2019.