Actu d'Ici

Toute l'actualité du web ici

Hier soir se terminait la 3eme journée du championnat de France de football avec l’un des matchs les plus attendus de l’année. Le premier acte du classico, qui oppose le Paris Saint Germain à l’Olympique de Marseille se tenait effectivement dès le début de cette 1ere ligue.

Sommaire

Le classico 2020, un match vraiment à part

Et cette année, force est de constater que l’opposition entre les 2 rivaux à été « exceptionnelle » mais au sens littéral du terme.
En effet, après 9 ans sans victoire, ce sont les marseillais qui se sont imposés, qui plus est au Parc de Princes, sur le terrain des parisiens. 10 ans de disette pour une victoire dans la capitale ! En cela on peut parler d’un classico extraordinaire.

Autre élément à mettre dans l’exceptionnel, c’est la première fois de l’ère Qatari que le PSG perd ses 2 premières rencontres de championnat. Le dernier finaliste de la champion’s league se retrouve donc dernier avec 0 point !

Un piètre match de foot et une fin de rencontre couleur rouge

Enfin, ce match à été non-ordinaire par le nombre de fautes commises, le nombre incroyables de cartons distribués par l’arbitre ( 17 dont 5 rouges!) et par l’attitude des joueurs.
Dès le début de la rencontre, on a pu constater une tension évidente. Les déclarations d’avant match et les provocations passées n’étaient visiblement pas oubliées.
Le match a donc été une succession de fautes et de mauvais gestes. Le spectacle donné par les joueurs n’est à montrer dans aucune école de football, et la fin du match est l’exemple même de ce que l’on ne devrait jamais voir au plus haut niveau.

Un match peu séduisant mais une victoire historique

Le match en lui même a bien sûr souffert de la tension. Un match haché, sans rythme à cause des fautes à répétition et des très discussions permanentes entre les joueurs ou avec l’arbitre.
Quelques éclairs ont heureusement apporté de l’émotion à cette partie, avec les extraordinaires arrêts du gardien de but marseillais Steve Mandanda, le but de Florent Thauvin sur un coup franc placé par Dimitri Payet, mais aussi les occasions manquées du PSG ou le but injustement refusé à Benedetto sur un hors jeu de position très très incertain du même Thauvin.

Des absents et des tactiques de jeu

C’est finalement assez maigre pour un match où les olympiens ont joué avec leur armes, usant de provocation et appliquant les consignes du coach Villas-Boas, très satisfait de sa stratégie. De l’autre côte, c’est un PSG très diminué qui faisait face. Thomas Tuchel, l’entraîneur allemand du club parisien, était privé de nombreux titulaires dont Mbappé, en phase de reprise post Covid-19. Il a aussi aligné des joueurs à court de forme comme Neymar et pire encore Angel Di Maria, transparent et dans tous les mauvais coups.

Une victoire « historique »

Au final cela donne une victoire nette de l’OM, qui aurait pu se terminer sur un 2 à 0 sans que l’on est à redire. La fin du match gâche bien évidement le résultat même si côté marseillais, l’ambiance est à a fête avec une victoire attendue depuis 10 ans !