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Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19

Ce lundi 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et non pas la « journée de la femme ». Pourtant c’est ainsi que de très nombreux médias vont présenter aujourd’hui, preuve s’il en était besoin, que cette lutte doit continuer pour aboutir à la disparition de cette journée, une fois inutile.

Cette vision totalement idyllique est surtout celle du prisme européen, voir français, dans une partie du monde où la lutte est celle de l’égalité des sexes. Pourtant, dans de nombreux pays du monde, l’égalité n’est ni envisageable ni même évoquée, les luttes a mener sont infinies tant il faut repenser le rôle de la femme dans certaines sociétés.
Mais pour autant, tout n’est pas rose ( aucune allusion genrée dans cette expression) dans le monde occidental, avec des luttes permanentes pour rappeler l’évidence : les femmes doivent avoir les mêmes chances que les hommes dans une civilisation moderne et équitable.

Une lutte de plus de 100 ans

Et pourtant, cette lutte pour les droits des femmes ne date pas d’hier. Elle à été instaurée par des militantes révolutionnaires en 1910, à une époque où le droit de travailler, de voter mais aussi de vivre selon ses propres choix n’étaient pas accorder au sexe féminin. Cette « journée internationale des femmes » sera proclamée à Copenhague par la journaliste allemande Clara Zetkin. Puis, en 1977, l’ONU à déclaré le 8 mars comme Journée Internationale de cette lutte, après une décennie de lutte féministe en Europe de l’ouest et aux Etats Unis.

Le Leadership féminin face au Covid-19

Les nations unis ont choisi cette année la thématique du Leadership féminin sur fond de crise sanitaire. En effet, les femmes sont particulièrement exposées face à la pandémie puisque très majoritaires dans les métiers de la santé ( médecins, infirmières, aides soignantes…) en milieu hospitalier mais aussi à domicile.

Pourtant selon les études récentes, les femmes dans le domaine médicales sont moins rémunérées que les hommes, en moyenne 11 % de moins !

Quelles actions en ce 8 mars 2021 ?

Cette journée symbolique permet surtout de faire un état des avancées récentes pour tendre vers une égalité de fait entre les deux sexes.
Et une fois de plus, le constat montre un léger mieux mais une évolution toujours aussi lente, surtout dans les secteurs décisionnaires à très forte domination masculine. Parmi les chiffres internationaux les plus frappants, seulement 22 pays dans le monde sont dirigés par des femmes !

Ainsi, en France, ce 8 mars, un collectif de plusieurs associations féministes « les premières de corvées » a décidé d’un appel à la grève et des rassemblements afin de rappeler les inégalités salariales dans un secteur hautement mis à contribution depuis une année maintenant.