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Fuites des données médicales : l’armée aussi touchée

Les militaires auraient aussi été touché par le piratage de données médicales survenu fin février. Ce serait 1 767 d’entre eux qui serait concerné par cette affaire.

L’armée française et les renseignements touchés

Les données médicales dérobées à 500 000 français le 23 février dernier toucherait également l’armée, ainsi que les services de renseignements extérieurs, a déclaré ce jeudi le site spécialisé Intelligence Online.

« La base de données contient, selon nos relevés, les mêmes données d’au moins 1 767 militaires. Ces derniers sont identifiables par leur affiliation à la Caisse nationale militaire de sécurité sociale de Toulon », assure t-il.

Mille militaires se situe à Évreux, et plus de 230 sont rattachés à la base militaire 105.

De son côté, le service Dedalus France a indiqué que le piratage de données aurait touché 28 laboratoires, dont 6 départements dans les régions Bretagne, Normandie et Centre-Val-de-Loire.

Le piratage des données en cours d’investigation

Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné aux quatre fournisseurs d’Internet Français de bloquer sans délai le site qui a divulgué les données médicales des 500 000 français, et ce, pour une durée minimale de 18 mois.

Le lien vers ces données a été mis en ligne sur un blog référencé par internet. Il contient des informations confidentielles, dont le numéro de sécurité sociale, les états de santé des patients, leur adresse et leur téléphone. L’adresse du fichier en question ne pouvant être retracé, il a été décidé que le site internet entier serait bloqué.

« La mise en ligne de ce fichier, contenant de très nombreuses données relatives à l’identité et à la santé de près de 500 000 personnes, constitue une atteinte grave et immédiate aux droits des personnes concernées, notamment le droit au respect de la vie privée », a considéré la justice.

Le service d’hébergement gratuit de fichier qui a été touché par le blocage, avait enregistré le nom de domaine en juillet 2020, avec une extension à l’île de Guernesey.

Le site spécialisé Intelligence Online craint de nouvelles attaques de phising à l’avenir. L’armée française et les services de renseignements ayant été touchés, peuvent « faire craindre de futures attaques de phishing sur cette base très sensible »