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Euro 2020, l’équipe de France éliminée par la Suisse

La fête est déjà finie pour l’équipe de France de Football. Annoncés comme le favori de l’Euro 2020 ( joué en 2021) les bleus ont été éliminés hier soir par une vaillante équipe dès les 8eme de finale. Retour sur un fiasco qui pourrait laisser des traces.

Des buts, des prolongations et un vainqueur surprise.

La journée avait commencé avec un très beau match fini sur le score improbable de 5 à 3 après prolongations ( 3 à 3 à la fin du temps réglementaire) en faveur de l’Espagne contre les Croates, derniers finalistes de la coupe du monde 2018, battus par l’équipe de France. Mais qui aurait pu imaginer que ce 3 à 3 allait aussi être le score final du match opposant la France, immense favori, à l’outsider helvète ?
Au terme d’un match complètement fou, avec des retournements de situation incroyable tout au long de la partie, le verdict est tombé lors d’une séance de tirs aux buts finale : la France est éliminée et elle ne le doit qu’a elle même !

Une première mi-temps catastrophique

Face à une équipe de Suisse qui n’avait rien à perdre, le sélectionneur français Didier Deschamps devait composer une équipe avec un effectif amoindri. Cela l’a amené à changer de système en fonction des hommes disponibles et tenter de nouvelles combinaisons. Mais très vite il est apparu que la sauce ne prenait pas du tout entre ces joueurs de très haut niveaux, déconcertés par une nouvelle organisation. Pire, la sauce se transformait en bouillon lorsque Seferovic ouvrait le score à la 15eme minute, profitant d’une erreur grossière de la défense française.
Tout le peuple du foot tricolore attendait alors une réaction, mais rien, au contraire, la première mi-temps se passait sur ce rythme des plus désagréable, sans aucune chance de voir une réaction française.

Une autre équipe au retour du vestiaire

Clément Langlet, fautif sur le but suisse, était remplacé par Kingsley Coman à la reprise, ce qui marquait le retour à une défense à 4 classique pour les bleus et une organisation bien mieux maitrisée. Pourtant ce sont les suisses qui ont la meilleures occasion de tuer le match en 2eme mi-temps, en obtenant un pénalty incontestable. Mais le capitaine Hugo Lloris réalisa le miracle espéré en stoppant le pénalty et par la même occasion redonnant une vigueur perdue à cette équipe de France.
En 3 minutes, tout a changé, avec un doublé de Karim Benzema, montrant combien sont retour était une belle idée !
2 à 1 pour la France au lieu d’un 2-0 pour les suisses, la messe semblait dite, d’autant que Paul Pogba, le meilleur français depuis le début du tournoi, venait plantait un but magistral à la 75eme minute ! 3 à 1 avec à peine 15 minutes à jouer, tout était fini pour les helvètes, écrasés par le doute.
Oui, mais la France est retombé dans ses travers de supériorité et de gestion, glacée par la réduction du score de Seferovic à la 81 eme minutes, puis foudroyée par l’équalisation à la 90eme minute.
Comme lors de la finale de l’Euro 2016, cela n’a tenu qu’à un poteau, ou plutôt à une barre, celle que la frappe de Coman à trouvé à la 94eme minutes.

Une prolongation sans but pour aller au tirs au but

Les 2 périodes de 15 minutes qui suivirent furent d’une tension extrêmes, mais vierges de but malgré des occasions des 2 côtés, dont celle de la star française Mbappé, manquée à la 110eme minute. Coup du sort, c’est aussi lui qui manquera le dernier penalty des bleus, envoyant la Suisse en Quart de finale d’un tournoi international pour la première fois de leur histoire.


L’équipe de France est donc éliminée lors d’un match qu’elle n’aurai jamais du perdre, mais devait elle le gagner au regard d’une première mi-temps indigne. L’heure du bilan va arriver très vite, tant pour le sélectionneur Didier Deschamps, dont les choix tactiques ont été beaucoup commentés et dont le crédit de l’éternel vainqueur sans beau jeu semble altéré. Certains joueurs vont aussi être remis en cause pour le faible rendement ou pour un comportement pas toujours indiscutable. Mais c’est pour l’instant l’abattement et la déception qui prévalent, à la hauteur des espoirs qui étaient nés de la proclamation  » de la meilleure équipe du monde ! »