Le lien probable entre les vaccin Pfizer et Moderna et de rares cas d’inflammations cardiaque aux États-Unis
Environ 300 cas de myocardites et péricardites ont été détecté chez des jeunes, selon une étude américaine. Un effet secondaire très rare, mais les bénéfices du vaccin restent supérieur aux risques.
Les effets secondaire très rare causés par les vaccins Pfizer et Moderna
Il existe un lien probable entre la contraction de pathologies cardiaques chez les jeunes et les vaccins contre le Covid-19 à ARN passager, ont déclaré des chercheurs américains. Il s’agirait d’effets secondaires très rares, dont la plupart sont des cas légers, qui guérissent tout seuls ou avec un traitement minime. Ce sont environ 300 cas de myocardites et de péricardites (inflammation de la membrane qui entoure le cœur) qui ont été présenté à des experts mercredi lors d’une réunion du Comité consultatif sur les vaccinations (ACIP).
9 jeunes patients toujours hospitalisés
Parmi les 323 cas de myocardites et de péricardites, 309 personnes ont dû être hospitalisés, et 9 le sont toujours aujourd’hui. Les patients principalement touchés par les effets secondaires du vaccin contre le Covid-19 sont des hommes, d’au plus 29 ans. Jusqu’à ce jour, aucun décès n’a été recensé. Si les cas semblent être très rare au vue du nombre de personnes vaccinées, ils restent tout de même plus élevés que ceux attendus pour cette tranche d’âge.
Mise à jour des recommandations
Les autorités sanitaires travaillent ainsi à mettre à jour leurs recommandations. Pour les personnes développant une myocardite après une première dose de vaccin, elles envisagent de suspendre l’administration de la seconde en attendant plus d’informations. Dans le cas d’une péricardite après la première dose, elles pensent toujours recommander l’administration de la seconde, mais seulement une fois le cœur totalement rétabli.
Tous les experts ont en revanche exprimé leur accord avec la conclusion des CDC : les bénéfices de la vaccination « surpassent toujours clairement les risques », selon des documents publiés en ligne. Pour chaque million de garçons de 18 à 24 ans vaccinés, il est estimé que les vaccins permettent d’éviter 530 hospitalisations et 3 morts du Covid-19, contre 50 qui risquent de développer une pathologie cardiaque. Bien que les adolescents et les jeunes adultes ont moins de risque de contracter une forme grave du Covid-19, les États-Unis comptabilisent plus de 2.6000 décès chez des personnes de moins de 29 ans. Dans le pays, la vaccination par Pfizer est autorisée dès 12 ans et ramené à 18 ans pour Moderna.