Actu d'Ici

Toute l'actualité du web ici
Évacuations d’urgence en Afghanistan face aux talibans

Après 10 jours d’offensive, les talibans ont pris la tête de Kaboul ce dimanche 16 aout. La France met tout en œuvre pour assurer la sécurité de ses ressortissants. Une inquiétude pèse sur les droits humains en Afghanistan, notamment pour les femmes.

L’Afghanistan aux mains des talibans

L’Afghanistan se trouvait se lundi 16 août aux mains des talibans, suite à l’effondrement des forces gouvernementales, ainsi que de la fuite à l’étranger du président Ashraf Ghani. Le président d’Afghanistan a reconnu la victoire des talibans après une guerre qui a duré près de 20 ans. La victoire des insurgés a provoqué de nombreuses scènes de panique, notamment dans l’aéroport de la capitale, afin de tenter de fuir ce nouveau régime au mouvement islamiste radical. Des vidéos sur les réseaux sociaux montraient des scènes de chaos, où des habitants tentaient de s’agripper aux passerelles ou aux escalier pour quitter le pays.

Des français évacués d’Afghanistan

Une évacuation d’urgence a ainsi été programmé en Afghanistan, où, ce dimanche 15 août, demeure encore des ressortissants français, principalement des journalistes, des humanitaires et des personnels diplomatiques. L’ambassade de France a été relocalisé à l’aéroport de Kaboul pour faciliter la délivrance de passeport aux personnes ayant travaillé avec la France et qui souhaitent quitter leur pays. Dans la foulée, l’autorité aéroportuaire de Kaboul a annoncé la suppression de tous les vols commerciaux.

L’Allemagne, l’Italie et les Etats-Unis ont aussi programmé des avions militaires pour rapatrier leurs ressortissants. La Russie, quant à elle, ne fera aucune évacuation, ayant estimé avoir suffisamment de garantie de sécurité de la part des talibans.

Talibans en Afghanistan : inquiétude pour les droits humains

Lorsqu’ils dirigeaient le pays entre 1996 et 2001, les talibans avaient imposé leur version de la loi islamiste. Ils ont cependant promis à maintes reprises que, s’ils reprenaient le pouvoir, ils respecteraient les droits humains, notamment ceux des femmes, en les autorisant à continuer de travailler ou d’aller à l’école, tout en restant en accord avec les valeurs islamistes.

Cependant, dans les zones nouvellement conquises, on reporte déjà de nombreuses atrocités, dont des meurtres ou des enlèvements d’adolescentes pour les marier de force.