Joker, le film qui divise et que l’on adore !
Le film réalisé par Todd Philipps est l’un des événements cinématographique de l’automne !
Sorti le 9 octobre dans les salles françaises, très attendu suite aux récompenses lors de la Mostra de Venise, ce film rencontre un vrai succès dans les salles, mais les avis sont très partagés ensuite.
Près de 4 millions de personnes ont vu le film sur les 3 premières semaines d’exploitation et le film apparaît comme l’un des plus clivant de l’année
Le Joker selon Joaquim Phoenix
Ce film est donc focalisé sur la genèse d’un des ennemi du héros Batman, le Joker. Il s’agit donc du portrait d’Arthur Fleck, personnage « triste » et souffrant d’un handicap surprenant, un rire chronique déclenché par des crises d’angoisse. L’homme vit avec sa mère et mène une existence de misère en marge de la société.
Le personnage est joué de façon magistrale par l’incroyable Joaquim Phoenix qui réalise ici une véritable performance reconnue de tous.
Il envahi l’écran pendant la plus longue partie du film qu’il porte totalement , installant doucement le personnage, sa dérive et sa transformation en Joker
Un film ennuyant ?
Et c’est sans doute là qu’une partie des spectateurs ne s’est pas retrouvé. Ceux qui venaient voir un film d’action, dans la lignée des Batman ou film Marvel ont sans doute mal vécu cette première heure, aussi dense et intense que lente et introspective.
La lente dérive d’Arthur Fleck, la mise en place des personnages de Murray ( joué par Robert de Niro) ou de Penny Fleck, la mère d’Arthur (joué par Frances Conroy), l’apparition de Bruce Wayne enfant….tout cela était indispensable pour arriver à l’explosion finale expliquant tout du Joker, version 2019.
Mais oui, nous sommes très loin des Batman comme The Dark Knight Rises de Christopher Rolan et c’est tant mieux, tant ce nouveau regard sombre, malsain, lent, profond, apporte à l’ensemble de la filmographie. Mais ce parti pris dérange par sa violence suggérée ou montrée ( pas tant d’ailleurs).
Elle surprend donc l’amateur de film d’action a la recherche d’une scène de bataille tous les 10 ou 15 minutes, des massacres sanglants permanents ou les amateurs d’effets spéciaux à foison. D’où cet sensation de platitude ou d’ennui comme l’explique ce site.
Enfin l’interprétation de Joaquim Phoenix est a ce point réussi qu’elle parvient à « gêner » le spectateur aussi.
Notre avis :
Pour ne rien vous cacher, nous avons adoré le film, totalement bluffé par l’acteur principal, par la lumière, par l’ambiance lourde, par la pression permanente et par la symbolique. Et que dire de Joaquim Phoenix si cen ‘est d’espérer que son interprétation géniale sera récompensée par un Oscar