Covid-19 : points sur la situation en France et en Europe
Augmentation des cas de contamination à la Covid-19, une situation de tension en île de France, campagne de vaccination, disparité en Europe, point sur la situation épidémique de ces dernières 24 heures.
Sommaire
5327 nouveaux cas de Covid-19 en France
Selon les chiffres publiés ce lundi, 5327 cas de contamination aurait été recensé pour les dernières 24 heures. Lundi dernier, le nombre de contamination de la Covid-19 était de 4703. Désormais, la France porte le lourd bilan de 3.909.560 cas de contamination à la Covid-19 depuis le début de l’épidémie, dont 88.959 en seraient décédés.
Le nombre de patient hospitalisé, et ceux en réanimation ont également augmentés cette dernière semaine. Pour la première fois, les autorités ont donné le libre accès aux données concernant les variants de la Covid-19. Alors qu’ils touchaient 50% de la population, il concernerait désormais un tiers des tests positifs.
Une situation particulière en île de France
La situation de tension épidémique est très forte en île de France, selon le directeur général de l’Agence régionale de Santé. L’ARS d’île de France a alors ordonné la déprogrammation de 40% des activités médicales et chirurgicales pour les hôpitaux et les cliniques de la Région. Ils permettront de pallier à la pression hospitalière qui ne cesse d’augmenter. On compte actuellement 973 malades placés en réanimation, pour « moins de 1050 lits disponibles ». Ces nouvelles mesures ont pour objectif d’ouvrir 1577 chambres d’hôpital d’ici la semaine prochaine.
Cependant, Jérôme Salomon, affirme qu’un confinement n’est pas encore d’actualité, et devrait être considéré seulement en » dernier recours ».
L’académie de médecine recommande la vaccination obligatoire des soignants
l’Académie nationale de médecine pense que la vaccination des soignants doit devenir obligatoire.
« Face à un risque infectieux majeur menaçant la collectivité et contre-lequel on dispose de vaccins efficaces, le principe d’une obligation vaccinale doit être envisagé ».
L’Académie déplore la réticence des soignants à se faire vacciner. « L’hésitation vaccinale est éthiquement inacceptable chez les soignants », a déclaré l’institution, qui souhaite pour cette raison la rendre obligatoire.
Une proposition dont le président LR du Sénat, Gérard Larcher est favorable. « J’ai dit depuis longtemps que vacciner c’est se protéger soi-même et protéger les autres » a t-il ajouté. Cependant, le gouvernement préfère pour le moment se concerter. Olivier Véran a écrit une lettre aux soignants du pays, afin de les persuader à se vacciner.
Une campagne de vaccination soutenue
Face à la recrudescence de l’épidémie, les autorités sanitaires sont appelées à garder un rythme de vaccination soutenue en France. De mercredi à samedi, le nombre de vaccination par jour a dépassé 100.000 dans tout le pays, un chiffre record depuis le début de la campagne. Pour le moment, 3.7 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin, et 1.9 millions ont reçu les deux injections.
A compter de ce lundi, les pharmaciens peuvent commander et vacciner la population. Les médecins en sont quant à eux privés, « compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca », a expliqué la direction générale de la Santé.
Le vaccin AstraZeneca montrent des résultats très favorables, notamment face au variant anglais du virus. Olivier Véran avait annoncé la semaine dernière sur France 2 que ce vaccin pouvait alors être prescrit aux personnes âgées de 65 à 75 ans présentant des comorbidités.
« On dit, nous ne savions pas si ce vaccin conférait une protection chez les personnes âgées de 70 à 80 ans. Notre cible essentielle, notre cible prioritaire. On sait que si je vaccine quelqu’un qui a 70 ou 80 ans aujourd’hui, dans trois semaines, elle a plus de 85 pour cent de chances d’être protégée contre une forme qui l’amènera à l’hôpital » , a ajouté l’infectiologue Anne-Claude Crémieux.
Les vaccins Pfizer et Moderna seraient également des efficaces pour lutter contre la maladie. Des études ont démontré qu’ils l’étaient particulièrement contre les formes sévères du virus.
Des disparités en Europe
La situation épidémique est très différente d’un pays à un autre de l’Europe. Les école vont rouvrir aux Royaume-Unis, tandis que l’Italie a refermé les siennes dans un contexte sanitaire difficile. Le pays entier serait en effet en zone rouge.
En Allemagne, certaines restrictions ont pu être levées ce lundi, face à un mécontentement des mesures mises préalablement en place. La campagne de vaccination du pays à également été jugée trop lente par ses habitants.
Le Sud et l’Est de l’Europe sont aujourd’hui les plus touchés par l’épidémie. Ce sont l’Italie, la Grèce, la Finlande et les Pays-Bas qui en sont particulièrement touchés.