Gaz, tabac, Netflix, télétravail, chômage partiel…ce qui change au 1er septembre.
Comme souvent, le 1er septembre n’est pas juste le jour de la rentrée. C’est aussi bien souvent l’annonce de nombreux réajustements tarifaires, majoritairement à la hausse.
Cette année ne déroge pas à la règle avec une nouvelle augmentation du tarif du gaz pour le quotidien des ménages, mais aussi une augmentation du tarif de l’abonnement Netflix. Par contre, le prix de certains paquets de cigarette va baisser. Tout d’horizon de ce qui change ce mercredi 1er septembre.
Mais le 1er septembre 2021 est aussi marqué par l’entrée en vigueur de nombreuses nouvelles mesures liées à la situation sanitaire et professionnelle de la France pendant la pandémie de Covid 19.
Sommaire
Augmentation du prix du gaz
Comme évoqué il y a quelques jours, le tarif réglementés du gaz augmente à partir du 1er septembre 2021.
La Commission de Régulation de l’Énergie confirme que les tarifs réglementés d’Engie vont augmenté de 7,9%.
Cette nouvelle hausse est en réalité une double hausse, de 2,7 % pour le gaz ménager ( chaudière et cuisson) et de 9 % pour les foyers utilisant le gaz comme mode de chauffage.
Cette augmentation est justifiée, toujours selon la Commission de Régulation de l’Énergie, par la très forte reprise économique mondiale qui entraine avec elle une forte demande et une flambée des tarifs.
Jours de télétravail, c’est l’entreprise qui décide
A partir de ce mercredi 1er septembre, il n’existe plus de règles officielles fixant le nombre de jour de télétravail obligatoire dans les entreprises concernées. Il n’y a donc plus de minimum de jours de télétravail imposé, la règle sera à déterminer dans chaque entreprise de façon autonome et en accord avec le personnel.
Le recours au travail à distance est donc à la libre organisation de l’entreprise comme le stipule le ministère du travail :
“les modalités de recours à ce mode d’organisation du travail en veillant au maintien des liens au sein du collectif de travail et à la prévention des risques liés à l’isolement des salariés en télétravail”.
Ainsi, les entreprises qui le souhaitent peuvent supprimer totalement le recours au télétravail.
La fin du « quoi qu’il en coûte » mais le maintien de certaines aides sectorielles
Comme l’a annoncé Bruno Lemaire, le 1er septembre est la fin du fameux « quoi qu’il en coûte » décrêté par le président de la République lors de son annonce du 1er confinement en Mars 2020. Après près de 18 mois d’assistance, ce dispositif prend fin de façon globale. Mais certains secteurs continuent d’être soutenu de façon particulière.
Baisse de l’indemnisation du chômage partiel
La ministre du Travail, Elisabeth Borne a confirmé que les entreprises des domaines particulièrement impacté par la crise continueront d’être accompagnée et soutenues, même si les taux d’indemnisation seront revus à la baisse.
Ainsi, l’indemnité chômage partielle des salariés de ces secteurs passera à 60% de leur salaire brut au lieu des 72 % actuellement. Les entreprises verront le reste à prendre en charge passé à 40 % au lieu des 25 % en vigueur jusqu’à ce jour.
Augmentation de l’abonnement à Netflix
Les différentes périodes de confinement ont totalement boosté les abonnements aux plateformes de streaming.
L’offre, toujours plus importante, est toujours largement dominée par le géant américain Netflix.
A partir du 1er septembre, le coût mensuel de l’abonnement à la plateforme passe de 7,99 € à 8,99 € pour la formule de base. Les autres formules sont elles aussi impactées avec une augmentation de 2 € par mois pour les formules 2 ou 4 écrans. La première passe de 11,99 à 13,99 € alors que la seconde sera au tarif de 17,99 € par mois.
Le plafond des tickets-restaurant prolongé à 38 euros
Le plafond « normal » des tickets restaurant est normalement de 19 €.
Dans cette période de crise sanitaire, le gouvernement avait choisi de doubler ce plafond afin de soutenir les commerçants et les restaurateurs fortement impactés par la crise.
Ainsi, le plafond des tickets restaurant est maintenu à 38 € pour au moins 6 mois de plus, permettant un vrai gain de pouvoir d’achat pour les salariés concernés.
Les tickets-restaurant 2020 caduques
A compté du 1er septembre, les tickets-restaurant 2020 ne peuvent plus être utilisés.
Il sera toutefois possible de les échanger gratuitement contre des tickets 2021, jusqu’au 15 septembre, auprès de son employeur.
Certaines cigarettes moins chères
Curieusement, on apprend que le prix de certains paquets de cigarettes vont baisser, de quelques centimes, à partir de ce mercredi 1er septembre. Cela concerne les Gauloises blondes bleues et les Lucky Strike.
Ces marques « repassent » sous les 10 € le paquet.