Réouverture des discothèques ce vendredi, mais la majorité resteront fermées
Après 16 mois de fermetures à cause du Covid-19, les discothèques vont pouvoir rouvrir leur porte, à condition de respecter le protocole sanitaire mis en place par le gouvernement. Cependant, toutes les boites de nuit ne pourront pas reprendre ce soir, voici pourquoi.
Certaines discothèques resteront fermées
Ce vendredi 9 juillet marque la réouverture des discothèque, selon un protocole sanitaire stricte, après un an et demie d’arrêt d’activité. Cependant, on estime qu’un nombre important de discothèque ne pourront pas reprendre ce soir, à cause notamment de la menace que cause des variants Delta, Lambda et Epsilon, qui commencent à arriver en Europe, mais aussi de mesures sanitaires jugées trop difficiles à mettre en place. En effet, les exploitants sont tenus de vérifier que le client présente un test PCR négatif daté de 48 heures ou moins, ou un certificat de vaccination contre le Covid-19. Un grand nombre de clients pourraient être refoulés à l’entrée, faute de pass sanitaire. Mais les inquiétudes des discothèques sont aussi économiques. En n’ouvrant qu’à 75% de la capacité totale, et en devant employer de nouveaux personnels, ces établissements craignent de perdre de l’argent. Conscient de cette problématique, le gouvernement a promis une aide économique pour les boites de nuits qui ne pourront pas rouvrir cet été.
Une concurrence avec les bars
La réouverture des discothèque a suscité des critiques, car les lieux en intérieur sont jugés plus à risque pour contracter le coronavirus. Ainsi, certains gérants de boites de nuit craignent une mauvaise reprise de l’activité, dû à une concurrence avec les bars dits « à ambiance musicale », notamment à cause du plus faible protocole sanitaire de ceux-ci. Ainsi, certains patrons ont décidé d’attendre la fin de l’été avant d’ouvrir leur porte, estimant que la fréquentation se concentrerait surtout sur les stations balnéaires et les lieux de vacances. Cette situation a engendré la colère Syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs, qui ont déposé ce jeudi 8 juillet un recours devant le Conseil d’État pour dénoncer le pass sanitaire qu’ils jugent discriminatoire. S’ils assurent ne pas être contre ce pass sanitaire, notamment avec la menace que présente le variant Delta, et les nouveaux variants Epsilon et Lambda qui sont arrivés en France, ces syndicalistes dénoncent le fait qu’il ne soit pas obligatoire pour tous les établissements, et ainsi qu’il risque de défavoriser leur secteur.