Actu d'Ici

Toute l'actualité du web ici
Shein, wish, Amazon, Alibaba… des produits taxés de 20% dès le 1er juillet

Une TVA de 20% va s’appliquer à compter du 1er juillet pour les achats de produits en ligne ne provenant pas de l’Union Européenne.

Une TVA de 20% pour les achats en ligne dès le 1er juillet

Au 1er juillet, toutes les commandes faites en ligne, provenant de pays hors de l’Union Européenne vont être taxés de 20%. Wish, Alibaba, Shein, bénéficient depuis plusieurs années d’un avantage concurrentiel important, et échappent régulièrement aux impôts. Contrairement à tous les commerçants situés à l’intérieur des frontières européennes, ces géants de l’e-commerce qui vendent des produits sous la barre de 22 euros ne sont pas soumis aux 20% de TVA. Cette anomalie juridique prendra fin dès ce 1er juillet, et les contrôles devraient être renforcés. Amazon et Ali Express ont informé que cette taxe serait directement appliquée sur les produits mis en vente, comme c’est le cas pour les prix TTC des commerces français. Ainsi, pour l’achat d’un pull de 20 euros sur les sites d’Amazon, de Wish, d’Ali Express, de Shein, ou de tout autre commerce de dropshipping, il faudra désormais débourser une somme de 24 euros avec la nouvelle taxe de 20%.

Plus de 150 millions de colis concernés par la taxe de 20%

La Commission Européenne avait estimé en 2016, soit un an avant que soit décidé le dispositif qui sera appliqué ce 1er juillet, que 150 millions de colis entraient dans l’Union chaque année en échappant à la TVA. Un chiffre très certainement croissant du fait de l’essor du e-commerce, notamment depuis le début de la crise sanitaire de Covid-19, ce qui représente un manque à gagner important pour la majorité des États Européens.

Les imports de produits de dropshipping strictement contrôlés

L’obligation des gérants de dropshipping de déclaration aux douanes est aussi renforcé depuis le 15 mars. Les plateformes devront prévenir de chaque bien envoyés, pour faciliter les contrôles. Ces obligations seront renforcées et complétées au fur et à mesure jusqu’en 2024. La Commission européenne estimait en 2016 que l’application de ces deux mesures devrait leur permettre de récupérer 7 milliards d’euros de TVA.

De plus, certaines compagnies de e-commerce avait eu recours à des astuces de concurrence déloyale, comme le fractionnement des colis, pour pouvoir les passer sous la barre des 22 euros.