Vaccination des ado, les règles de mise en place
La phase de la vaccination contre la Covid-19 va connaitre une nouvelle étape cette semaine. Conformément aux récentes déclarations du président de la république, ce mardi 15 juin, les adolescents de 12 à 18 ans vont pouvoir accéder aux vaccins anti-covid 19.
Cette étape est jugée comme fondamentale par les professionnels de la santé qui voient dans la vaccination des jeunes la future garantie de l’immunité collective tant espérée. Et si tel est le cas, le spectre d’une 4eme phase grave à la rentrée automnale serait moins présent.
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Vaccination avec le consentement parental
La vaccination des mineurs se fera donc, à partir de demain, selon des règles strictes liées à l’âge.
L’information des familles est primordiale avant de valider le choix du futur vacciné. Il doit présenter un formulaire de consentement familial prouvant cet accord.
Le ministre de la Santé Jérôme Salomon à préciser sur RTL que les deux parents doivent donner leur consentement pour que leur enfant, âgé de plus de 12 ans, soit vacciné.
Vous trouverez l’attestation à télécharger sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé ICI
Qui pourra se faire vacciner ?
Tous les mineurs de 12 à 18 ans pourront accéder à la vaccination, et rejoindre ainsi les jeunes adultes qui depuis quelques jours pouvaient eux aussi, et sans contraintes particulières, faire valeur le droit à la vaccination.
Sont exclus de cette nouvelle étape quelques rares cas d’adolescents développant certaines maladies potentiellement incompatibles avec les vaccins actuels.
Quel sera le vaccin utilisé ?
Comme pour leurs jeunes ainés, les adolescents ne pourront recevoir que le produit de la marque Pfizer-BioNtech.
C’est actuellement le seul en France ayant reçu l’aval des autorités sanitaires pour être administré aux moins de 18 ans ». Le laboratoire Moderna présente actuellement une requête pour pouvoir proposer son vaccin au jeune public.
Pourquoi se faire vacciner à moins de 18 ans ?
Depuis le début de la pandémie, les cas grave de Covid-19 chez les jeunes sont extrêmement rares. On pourrait donc légitimement s’interroger sur le choix d’ouvrir si vite la vaccination à un public qui n’est pas particulièrement à risque.
A ce jour, les doses ne manquent pas ou presque plus dans les centres de vaccination. Au contraire, dans certaines régions, on note une baisse du nombre de vaccinés quotidiens.
Mais la raison principale est la recherche de l’immunité collective. Les adolescents et jeunes adultes ne développent pas de forme grave, ils peuvent être porteurs du virus et totalement asymptomatiques. Ils sont donc des vecteurs important, continuant ainsi la diffusion. Le fait de les vacciner va largement réduire leur risque d’être contaminés et donc réduire le potentiel danger qu’ils représentent pour les autres.