Les prix des loyers devraient augmenter en 2022 à cause de l’inflation
Sous l’effet de l’inflation, l’indice de référence des loyers, que vient de publier l’INSEE, est en forte progression. Cela ne sera donc pas sans conséquences lors de la clause de révision annuelle du loyer.
Les prix des loyers revus à la hausse
C’est un nouvel indicateur qui est revu à la hausse cette année. L’IRL, l’indice de référence des loyers, a augmenté de 0.83% au troisième trimestre. Il n’avait pas connu de telle hausse depuis le premier trimestre 2020. Portée par l’inflation, il s’agit de l’augmentation la plus forte de cette année. En effet, en octobre, les prix à la consommation ont augmenté de 2.6% sur un an en France, selon l’INSEE, un regain qui risque de durer encore de longs mois.
Les prix des loyers fixés par le marché
Même si cet indicateur augmente, ce n’est pas lui qui fait automatiquement grimper le prix des loyers. Il sert avant tout de plafond pour les propriétaires, afin qu’ils ne fasse pas d’augmentation abusive auprès des locataires. Il est important de savoir que la révision d’un loyer ne peut se faire que dans deux cas : une fois par an à la date d’anniversaire du loyer, ou lors d’un changement de locataire, en se fixant sur les prix du marché.
Si augmentation du loyer il y a, celle-ci est limitée, et ne peut être supérieure à l’évolution de l’indice de référence des loyers. Pour savoir si l’augmentation d’un loyer dont vous faites l’objet est légal, vous devez réaliser le calcul suivant :
- (Loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du contrat)/ IRL du même trimestre de l’année précédente.
Une progression qui pourrait se poursuivre
Malgré son récent rebond au troisième trimestre, l’indice de référence des loyers demeure sous les 1% depuis 8 trimestres. Alors que la publication de l’IRL du prochain trimestre est attendu le 14 janvier 2022, la progression pourrait encore se poursuivre. Pour cause, la remontée de l’inflation, qui est la conséquence de la forte hausse des prix de l’énergie et des matières premières, dont le gouvernement avait répondu par une indemnité inflation de 100 euros pour aider les français.